Marques & Tongs

E-commerce: les newsletters qui marchent

Les livres blancs, études et autres documents de recommandations diverses et variées ne manquent pas online. Tout le monde y va de son conseil, avis d'expert et professionnel de la profession... 

Au milieu de cette profusion d'infos, se distinguent parfois quelques incontournables. L'étude "Boostez votre chiffre d'affaires grâce à des newsletters e-commerce performantes"* en fait partie.

Plusieurs raisons à cela: 

- D'abord, et c'est pas peu de le souligner, le slideshow est clair, concis, efficace. Pro. Pas de bla-bla, on est là pour piquer les bonnes idées des newsletters de l'étude et appliquer les recommandations en suivant ! La déroulé de l'étude est pensé pour ça: de l'inscription au clic et à l'arrivée sur le site via la landing page, en passant par l'ouverture et la lecture, toutes les étapes de la fameuse "expérience utilisateur" sont analysées avec en prime pour chacune de ces étapes les "bonnes pratiques".

- Les 20 newsletters "passées au crible par 50 utilisateurs" (3 Suisses, Fnac, Voyages-SNCF, Leroy-Merlin, Go Voyages etc.)  balayent plusieurs secteurs d'activité représentatifs de l'e-commerce en France.

- Ensuite, l'analyse de ces lettres d'info au format mail passe par une technique imparable de plus en plus appliquée : l'eye-tracking, qui modélise le chemin de vision d'un internaute sur une page web, en l'occurrence ici les newsletters, par des sortes de flaques multicolores. 

Et puisqu'on en parle, une étude d'eye-tracking très intéressante de Miratech sur la page de résultats de Google, et son fameux "triangle d'or", est ici.

120 slides qu'on lit vite, l'oeil vif et alerte, en mode "comprennette facile pour application immédiate".

A retenir au final: l'internaute veut du "bon plan" surtout, des conseils, lire la newsletter le soir de préférence, une fois par semaine pas plus merci et que tout ça soit clair, facile à comprendre et joli ! Il est roi, le prospect, non ??

*Réalisée par Altics, en partenariat avec EmailVision

Bulles à gogo pour Perrier

Il n'y a pas si longtemps dans le métro, je louchais sur les affiches de la Cité des Sciences et de l'Industrie et sur leurs visuels pêchus, colorés, sacrément bien agencés et surtout représentatifs du lieu et de sa vocation pédagogique, à travers les conférences pour le moins osées, façon "La pataphysique est la science", "Face à nos émotions" etc.

Et voilà que ce matin, en voulant trouver le bien inspiré responsable du nouveau packaiging de Perrier j'atterris sur le site d'Hartland Villa, un atelier de création visuelle que si j'avais eu quelques dons réels et avérés en graphisme j'aurais tapé à la porte, à la fenêtre, au hublot voire au vélux pour vénérer au quotidien le boulot de ces gourous cap' de réaliser des trucs aussi enlevés !

Parce que "Conversations", la série limitée de cette eau gazeuse plus que centenaire aujourd'hui, vaut le détour: l'idée de la "bulle" détournée, du concept éditorial fun et la curiosité/envie qu'elle suscite, tout simplement.

Et puis, chez Hartland Villa, ils créent en rose.... alors...... ;-)

L'e-commerce français en mode up

La sortie de la crise passera-t-elle par l'e-commerce en France ? Ils sont nombreux à le penser, l'écrire et le dire. La faute aux courbes régulièrement ascendantes de ce marché qui tient une sacré pêche.

Etabli à 25,1 milliards d'euros en 2008, le chiffre d'affaires de l'e-commerce a progressé de 13% en un an, la part d'Internet représentant 79% de ce pourcentage (1% d'irréductibles gaulois continuent à utiliser le Minitel... vaillants acheteurs !!!).

Au delà de ces chiffres record, d'autres chiffres record: l'e-commerce, c'est 80 000 emplois en France, 21,7 millions d'acheteurs en ligne et plus de 220 millions de colis VAD sans compter sur la progression constante du nombre de sites marchands actifs: 48 650 en 2008 ! 

Les produits techniques, suivis des voyages/tourisme puis services et habillement/accessoires sont les produits et services les plus achetés en ligne devant les produits culturels, pour la maison, d'hygiène, beauté, santé etc. A noter que 3% des internautes achètent en ligne une... voiture.

L'e-commerce a également un impact positif sur l'environnement: ce ne sont pas moins de 800 000 tonnes équivalent CO2 qui sont économisés sur une année pour l'ensemble des livraisons liées aux achats sur Internet.

Pratique, vert et souvent plus économique... autant de bons prétextes pour les e-acheteurs, sensibles également aux invitations, promotions, jeux-concours, quizz et autres campagnes de recrutement online menées par des e-commerçants plus que jamais conquérants ! De quoi imaginer et nourrir quelques bons supports de communication pour ces acteurs du B to C.

Tous les chiffres 2009 de la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance) sont ici

N'est pas luxe qui veut...

"J'en ai rêvé, le luxe l'a fait...". 

Oui mais, concrètement... pourquoi, pour qui et comment ? C'est à ces questions - et leurs extensions, d'ailleurs - que répondent deux sommités, Vincent Bastien et Jean-Noël Kapferer dans Luxe Oblige.

Stratégie spécifique, typologie de clientèle, positionnement produit, distribution : toutes les facettes marketing du luxe sont abordées et un chapitre "Communiquer le luxe" montre combien ce secteur n'obéit décidément qu'à lui-même... (pour son plus grand succès, faut-il le souligner ?).

En fin d'ouvrage, une réflexion intéressante sur le luxe et le développement durable... Comment ça, c'est dans l'air (vert) du temps ?? ;-)

Ci-dessous le vidéocast de DarkPlanneur TV. 

On écoute les auteurs...

Réseaux sociaux: "smart" pratiques en entreprise

Faut-il avoir peur des réseaux sociaux en entreprise ? Quels en sont les leviers, les avantages ? Drainent-ils vraiment un business complémentaire ? Comment les utiliser dans le recrutement de collaborateurs ? Les craintes d'improductivité sont-elles avérées ? Voici sur un slideshow fun, complet et argumenté quelques réponses à ces questions que certains se posent tout bas...Social Media for Human Resources - Hire, Retain and Leverage Employees

View more presentations from Bryce Maddock.

Avec ou sans sucre ?

Pour récompenser les Windows 7 addicts français (les plus nombreux au monde à avoir téléchargé la version bêta, c'est quand même une sacré info, ce truc là !), Microsoft leur offre en exclusivité interplanétaire un café éphémère.

Le Windows Café est un vrai café avec des murs, des chaises, des canapés, des tables, du café à boire (et de la soupe, des cocktails, oui, Madame !) et puis aussi sur les 200m2 investis des ordinateurs et des super-experts pour expliquer plein de trucs ("démonstrations thématiques") au public : comment surfer sur Internet, devenir pro des réseaux sociaux, protéger sa marmaille des dangers du Web ou encore apprendre à ranger le bureau de son PC, créer un blog, partager ses photos online etc.

Ca se passe jusqu'en décembre au 47, bld de Sébastopol, dans le 1er arrdt. Vous me dites comment vous avez trouvé l'endroit ?

Diego le Mégalo

Pour un buzz, c'est un buzz sacrément poilant.

Diego Monetti, créatif total mégalo, qui ne supporte pas qu'on lui demande un devis, m'a occasionné ce matin quelques crampes abdominales bienvenues après un week-end sacrément microbien...

Derrière Diego, son site dédié, son compte Twitter et sa page fan sur Facebook, je suppose (fortement) l'agence Mégalo(s), pas à court de bonnes idées digital-marketées bien marrantes et efficaces pour un portefeuille de clients "ouahhh-esque" qui en redemandent.

Confirmation dans quelques jours. D'ici là, chapeau bas, Diego !

(un vrai de vrai Diego Monetti existe, il est sur Linkedin et bosse à Milan en tant que "Senior Architect at Tele Sistemi ferroviari"... il va en avoir des nouveaux copains !!)

(hop hop hop... le suspens est insoutenable, h+3 après ce post, Diego m'a fait savoir par le biais de son assistante moldave qu'il fallait pas trop que je me gausse de son art et surtout que j'arrête de supputer l'impensable, genre "Diego, c'est Megalo(s)"... Amende honorable, Diego, on tape la discuss' quand tu veux autour d'une Heineken et quelques cacahuètes !!)

54% des DSI aux US disent non aux réseaux sociaux

Ils sont bien mal lotis les salariés nos amis les ricains... Plus de la moitié de leurs directions des services informatiques leur restreignent l'accès à Facebook, Twitter, MySpace and Co. C'est ce que révèle une récente étude publiée par Robert Half Technology, depuis Menlo Park (au coeur de la Silicon Valley, c'est pas peu de le dire !).

Les raisons invoquées ? Une évidente baisse de productivité, un détournement de l'attention sur les dossiers en cours et tutti quanti... si tant est que la consultation de ces comptes fût personnelle et non pas liée à l'activité pro du salarié... parce que oui, parfois, Facebook est un outil de travail, de com-mu-ni-ca-tion web twoooo zeeeero. Non mais.

Les marques plus enclines à "digitaliser" leur communication éditoriale

Quid de l'évolution de la communication éditoriale et de contenus des annonceurs ? C'est à cette question et toutes celles qu'elle soulève qu'une étude récente* a répondu à travers les avis des directeurs ou responsables de la comm', marque ou marketing.

Parmi les enjeux, le positionnement de l'éditorial face au digital et l'interactivité générée, mais aussi le besoin de contrôle qu'elle suppose dans son déploiement. Car si les annonceurs veulent investir le web 2.0 au moyen de nouveaux formats et contenus éditoriaux, ils en craignent aussi les débordements possibles, le manque d'outils de mesure du ROI des campagnes menées et l'absence de contrôle des stratégies "participatives".

Alors que le print tient le haut du pavé en comm' éditoriale, les annonceurs sont prêts à venir au Digital.

Prêts, oui, mais avec une phase de "test" sur des outils en interne, répondent-ils, et avec des prestataires choisis et compétents, leur permettant de garder la main forte sur le contenu du message véhiculé par la marque dont ils ont la responsabilité.

Les agences digitales ont pris le lead sur la mise en place des outils online, mais pour les nouveaux formats, il faudra sans doute compter sur d'autres entrants (sociétés de production de contenus audiovisuels notamment).

*Ballester / OpinionWay, Baromètre Annonceurs Agences saison 2009

Pink and pro

Très beau site que celui du québecois The Social Agency.

Vous me direz... Elles sont trois dirigeantes... Voilà pourquoi le site est rose ! 

On en laissera dire ce qu'on veut, j'aime la couleur, j'aime le logo, la modernité graphique, la big grosse accroche "We bring people together", façon "voilà ce qu'on fait et en plus on le dit bien haut !".

Sur le reste de la home, les mots sont bien choisis, l'expertise clairement décrite, la méthodologie claire et comprendue même par les néophytes de mon genre qui ne touchent pas franchement leur bille en "events" de la sorte...

Mais, une chose est sûre, cette page-là invite à hausser un sourcil !